Gabriëlle
Cercle
Là où il y a blessure, il y a sujet.
Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux
Depuis 2022 je développe un projet intitulé Être à Soi. C’est une exploration personnelle visant à reconstruite ce qui s’est brisé. Comment sublimer une blessure? Quels sont les moyens plastiques pour signifier la résilience? Je décide de tourner l’objectif vers moi afin de réaliser des autoportraits ainsi que des photographies de mon corps.
Dans l’autoportrait, il peut y avoir un processus cathartique à la fois émancipateur et thérapeutique. Inspiré par les concepts japonais du Ma et du Wabi-Sabi qui est beauté de l’imparfait et de l’impermanence, j’observe mon corps pour me ré-approprie mon identité de femme.
Mon projet explore diverses techniques de tirage comme par exemple celui réalisé en Palladium sur un support du sachet de thé à la fois fragile et solide.6